Ceux et celles qui m’accusent de trahir la cause féministe par nationalisme, par je ne sais quoi, ne me connaissent pas. J’ai supporté une femme, car au-delà du problème posé a subi un cyberharcèlement et mondial par même des personnalités importantes genre Trump ou Meloni qui avant Imane n’ont jamais condamné le « transgenrisme » (je ne suis pas certaine que ce mot existe) dans leurs pays ou des dizaines de femmes ont été spoliées de leurs médailles par des hommes nés biologiquement hommes.
Cette hypocrisie affichée clairement dans certains milieux occidentaux m’a fait réagir violemment, étant moi-même prise au cœur de ce débat et ayant mesuré l’ampleur de la prise en main de ce lobby sur les sociétés occidentales. Si je dis, occident, c’est juste que ce problème de l’identification sexuelle est né chez eux, l’ont soutenu par des lois sur l’inclusion au détriment de la femme biologique, qui a vu des droits se dissiper et son intégrité féminine menacée par les tentatives (certaines ont marché) ; ne plus dire femme enceinte, les menstrues, les ovaires, l’utérus, femme, femme qui allaite, des formulaires étatiques et autres tronqués, etc. Ici, je tiens à m’expliquer, et rappeler que des femmes se battent contre cette inclusion tous azimuts des transgenres au détriment de la santé, du mental, du physique, de l’existence même des femmes biologiques. Ici, je tiens à saluer des féministes comme Nadia El Mabrouk, Annie-Ève Collin car c’était leur combat de tous les temps, et à tout moment, leurs réactions et déterminations ne datent pas des olympiades de 2024, et je m’inscris toujours et pleinement dans ce combat. Elles ont tenté d’expliquer la situation sans recourir à la vindicte et au dénigrement comme 90 % de personnes qui jusqu’à 2024, le transgenre dans le sport ne dérangeait pas le cas de Musk, Trump, Tyson, Meloni, cette dernière a-t-elle réagi contre Valentina Petrillo, qui a raflé huit médailles dans la course féminine ? Et, svp dans un championnat national italien. Je ne vais pas rentrer dans ce débat avec des noms, elle sera plus longue que mon texte. C’est cette hypocrisie qui m’a fait réagir plus les messages de haine, de racisme pour la plupart.
Par contre d'autres par contre dites féministes dans le même "groupe" que Nadia et Eve ont manqué à leurs engagements en embarquant sur une vague haineuse sans se donner la peine de chercher à savoir de quoi ils retournent exactement.
Jusqu’à 2024 avant les larmes d’une boxeuse entraînée non pas à combattre dans un ring, mais à jouer la comédie (revoir ses antécédents), j’avais écrit les larmes d’une « blanche », car si ce n’était pas le cas, le monde européen surtout n’aurait pas réagi. Or ; Carini connait bien Imane, elle s’est entraînée plusieurs fois avec elle, dans le club même de Carini, et elle n’a jamais posé ce problème. Elle reconnait avoir été manipulée par IBA et au retour une somme d’argent allait atterrir dans ses poches. Ici, on se demande pourquoi IBA récompense une vaincue dans une compétition qu’il ne gère pas. À rappeler, Carini a jeté l’éponge avant même la première danse sur le ring. Ses excuses n’ont pas calmé les esprits au contraire.
Avant 2024, Imane née fille, élevée comme fille, fréquentant des écoles de filles avec ses nattes et rubans roses, faisant du sport avec les filles et combattant avec les filles. Jusqu’à 2024, Imane n’est pas championne ni arrive à se hisser encore sur les podiums donc elle est inconnue, et passe inaperçue. À aucun moment le problème d’Imane n’est posé. Toutes celles qui l’ont combattu dans le passé n’ont aucun souvenir d’elle « homme ». Or ; arrivent l’Italienne et la troupe derrière elle. Et hop, on ressort des tests soit disant d’une association de boxe amateur qui n’a jamais exclu Imane avant qu’elle n’arrive en final. Ils l’ont cautionné dans leurs compétitions jusqu’en 2023, plus de cinq ans a compétitionné au sein de l’IBA. En final après toutes les qualifications oups… c’est un homme. Des tests qu’ils ont refusé de publier ou de dire leur nature. Et oups… Le monde légué contre Imane boit aveuglément les mots de IBA sans se poser aucune question. Et, mettre en doute l’expertise du CIO et des instances reconnues de la boxe. Là, tu vois comment le monde occidental réagit lorsqu’il veut avoir raison.
Aujourd’hui Imane la petite fille qui se battait contre les préjugés de sa société conservatrice pour faire du sport d’abord, puis de la boxe c’est encore pire pour une fillette née au fin fond d’une Algérie où le sport féminin n’existe pas. La petite fille vendait du pain sur les routes pour pouvoir se payer un ticket de bus pour la ville où elle doit s’entraîner a été condamnée par l’hypocrisie occidentale qui ont un énorme problème avec ce que pose comme dilemme les transgenres, les non binaires, etc. Un problème que ni Imane, ni sa famille, ni son village, ni sa société ne connaissent, car inexistant chez nous. Une fille fait face à d’énormes préjugés dans une société en prise avec une mentalité archaïque et un islamisme rampant alors que pensez-vous du sort d’un transsexuel ? Un homosexuel est déjà condamnable sans transition sans traitement. Au fait, en Algérie, il n’y a ni transition, ni possibilité de changement de sexe, ni opération, ni traitement aux hormones. Ce qui est largement répandu en Occident où un enfant de douze ans peut exiger une transition, accordée par des juges sans l’accord des parents.
Aujourd’hui, la réaction en chaîne des Occidentaux contre Imane me donne l’impression que ce monde tombe des nues en découvrant qu’un soi-disant « trans » est dans le sport féminin. C’est nouveau, c’est hilarant, c’est inacceptable, c’est fou, inadmissible, condamnable, Imane vient de créer une énorme anomalie, un homme dans le sport féminin. Voilà toute la déconfiture de ce monde qui dans cette histoire a encore montré un hideux visage. Un monde dont l’hypocrisie et le racisme ont été le dominateur commun dans le cas d’Imane.
Aujourd’hui, oui je soutiens une femme, et toutes les femmes qui souffrent dans notre monde qu’importent leurs races et leurs couleurs, Imane a gagné contre la bêtise humaine occidentale qui a fait du transsexuel l’égal des femmes avec son inclusion dans tous les domaines, mais s’était acharné pour exclure une femme d’une compétition juste, car elle est arrivée doucement au sommet.
Forte heureusement, après ce matraquage médiatique et à rappeler qu'aucun athlète n'a jamais subi un tel harcèlement quelque soit son âge, son sexe, sa race, son orientation sexuel, son appartenance beaucoup de personnalités dans tous les domaines ont soutenu Imane. Et elle a réussit son pari gagner en dépit de tout.
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